TPE 2003-2004                    Lucie Zongo - David Jacquot

Le carbone 14 et le Saint-Suaire de Turin.

 

           

 

 

Conclusion

 

 

    Nous avons donc vu que la datation au carbone 14 est théoriquement tout à fait valable. A priori, elle serait même très utile pour de nombreux corps scientifiques, étant quasiment la seule méthode de datation chimique vraiment efficace pour le vivant.

    Cependant, en pratique, comme dans tout les domaines scientifiques, on n'obtient pas toujours précisément les résultats escomptés. On peut même parfois aboutir à des erreurs très importantes. Nous avons vu des facteurs d'imprécisions possibles qui n'ont pas encore été résolus (par exemple, le problème des pollutions), et on ne peut jamais écarter la possibilité d'une erreur humaine, d'une quelconque défaillance technique, ou d'une imperfection dans les procédures.

 

    Dans le cas du Saint-Suaire de Turin, nous avons constaté que, malgré de très grandes précautions et des procédures poussées au maximum, l'hypothèse d'une erreur, même peu probable, n'est pas totalement écartée. La proposition d'une nouvelle série de datation pourrait être un bon moyen de confirmer ou de démentir les résultats obtenus, d'autant plus que des progrès importants ont été effectués dans ce domaine depuis 1988.

 

    Malgré ces quelques doutes, le radiocarbone restera, semble t-il, encore longtemps un outil de datation privilégié pour les scientifiques. De plus, la méthode de cette datation s'affine de plus en plus : on a aujourd'hui a disposition des courbes de calibration très précises, des techniques de purification très poussées et des procédures de calculs en constante amélioration. 

    Même si des erreurs restent envisageables, la principe de cette technique est très au point et, malgré une grande controverse, on ne peut accuser la théorie même de la datation au radiocarbone d'être erronée.

 

    Même si cela paraît très difficile, puisque bien souvent les erreurs sont dues à la qualité des échantillons eux-mêmes, reste donc à espérer qu'avec le temps et les progrès scientifiques, la datation au carbone 14 deviendra enfin quasiment infaillible...

 

    

 

Annexes

 

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Bibliographie